Polymnos, rhétoricien matois, roublard et rusé, apparaît déclenchant les catastrophes, cataclysmes visuels et sonores : incendie de Rome, prise de Jérusalem, invasions des Huns, Gengis Khan, les grandes pestes, l'an mil, l'an deux mil... Il affirme que les comètes sont responsables de tous ces désagréments qui frappent les hommes. Terpsichora, drapée dans une magnifique robe, traverse la scène en accordant son violon. Le calme revient peu à peu. Un splendide ciel étoilé apparaît sur l'écran. Polymnos tombe amoureux de Tespsichora et de son violon. Subjugué, il veut absolument connaître de quelle région, de quelle forêt, de quel arbre il est issu. D'un geste ample et grandiloquent, avec une superbe pirouette, il fait apparaître une comète qui traverse l'écran et un arbre qui la contemple. Entre brusquement Cliomètos, le représentant des comètes. Il arrête la course de la comète et tente de remettre de l'ordre et de la raison dans l'interprétation du phénomène. La suite montrera l'histoire mouvementée des croyances, des événements et de la connaissance à travers les regards toujours contradictoires de la création, du pouvoir et de l'humour. Nous allons assister à un duel musical, poétique, humoristique et tragique interprété par Chiara Banchini sur son Nicolo Amati construit il y a 340 ans, entourée de Cliométos : Jean-Louis Heudier et Polymnos : Philippe Grenier.